Historique
1994 : naissance de La rue des Femmes
L’organisme est né de la grande motivation de sa fondatrice et directrice générale, Léonie Couture, C.M., C.Q., d’améliorer le sort des femmes en état d’itinérance. Une conviction l’anime : celle que ces femmes peuvent guérir les graves blessures qui les affligent et retrouver leur place dans la société.
1995 : un premier centre de jour
En 1995, avec des ressources limitées, La rue des Femmes ouvre un centre de jour dans un modeste local de la rue Du Parc. Elle jette les bases de l’approche relationnelle qui se développe avec la participation des premières participantes : des femmes sans abri ou à risque de le devenir qui expriment, en toute sécurité, leurs souffrances et leurs besoins.
En 1996, La rue des Femmes étend l’ouverture de son centre à 7 jours sur 7 et ajoute des soins et des activités de reconstruction telles que les ateliers d’art, la massothérapie, le chi kong.
2001 : naissance de la Fondation La rue des Femmes
Redonner une stabilité aux femmes devient un enjeu criant. En 2000, La rue des Femmes entreprend une démarche, avec son conseil d’administration, pour acquérir une maison. C’est ainsi que la Fondation La rue des Femmes voit le jour en 2001 pour assurer la pérennité de l’organisme… et que La Maison Olga ouvre ses portes en 2002.
2002 : ouverture de la Maison Olga
Au centre-ville de Montréal, cette maison abrite, dans un environnement chaleureux, un centre d’hébergement ainsi qu’un centre de jour où tout un ensemble d’activités et de services est accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Les femmes en état d’itinérance y trouvent les activités thérapeutiques et structurantes qui leur permettront de guérir leurs blessures, de sortir de l’état d’itinérance et de retrouver une vie normale.
2006 : ouverture du Centre Dahlia
Pour favoriser la réintégration sociale des femmes, la mise sur pied d’une deuxième maison s’impose. Le Centre Dahlia voit le jour en avril 2006. Édifice voisin de la Maison Olga, il comprend 12 studios supervisés pour aider des femmes ayant déjà séjourné à la Maison Olga à faire la transition vers une vie autonome. Elles conservent l’accès à tous les services de La rue des Femmes.
2015 : ouverture de la Maison Jacqueline
La capacité d’accueil de la Maison Olga étant régulièrement dépassée, l’équipe de La rue des Femmes se voit dans la nécessité d’ouvrir une troisième maison. En mars 2015, la Maison Jacqueline accueille 20 femmes en hébergement d’urgence ou en hébergement de stabilisation, pour celles qui sont en état d’itinérance chronique, les femmes les plus brisées de notre société. La Maison Jacqueline comprend un centre de jour, accessible aussi aux non-résidentes et qui offre le programme de soins et services en santé relationnelle développé par La rue des Femmes.